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imbroglio of my life
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27 septembre 2007

CE SOIR JE...

OPIRE

vais prendre un peu de temps pour moi et venir poster sur ce blog, parce que c'est jours-ci, je cours d'un bout à l'autre sans jamais m'arrêter, trop de trucs à faire. L'école surtout gruge mon temps, je m'y étais préparer, c'est l'année décisive avec un grand A après tout ; mais c'est maintenant que je réalise à quel point je n'aurai aucun répit durant les prochains mois, and it's hard to take... Ce soir je... me permet d'écrire en français sur ce blog même si au départ je m'étais promis de ne pas le faire. C'est que même si j'ai une moitié de mon esprit qui réfléchit en anglais, il me reste cette autre moi qui bouillone de mots à l'intérieur. Après tout, cette langue de molière est si belle ; pourquoi devrais-je m'en passer ? Aujourd'hui n'avait strictement rien d'intéressant, je vous assure. Les journées comme ça, je les collectionne. Je ne vis que pour le week-end, le reste, c'est le vide mental. On se fait aller les neurones comme des malades mais si tout est inévitablement et tristement inexpliquablement vide. C'est la vérité.

Today i had to run in gym class, again. C'était nul, déjà que moi et le sport forcé c'est moyen-moyen, alors la course, ça ça me tue. Mais il pleuvait, et tout d'un coup je me suis dis que ça pourrait être bien. Aussi, Joanie, ma partenaire de végétation n'était point là alors, raison de plus pour me bouger le popotin un tentinet. Ensuite, je dois me taper un texte en français ; ma vision de dieu et l'histoire de ma vie à 12 ans. À 12 ans merde, c'était pas la joie. Je me serais shooter une balle dans la tête, à 12 ans. Va savoir pourquoi, comme si j'allais lui griffoner une bible sur le sujet, d'ailleurs ça l'intéresserait pas. Ça intéresserait pas grand monde en fait. Et puis, qu'est-ce que j'en ai à faire, le passé est le passé, non ? Ce soir je...  me permet de douter de cette phrase. C'est peut-être à cause de cette discussion avec elle tout à l'heure. Ça a fait ressortir de vieilles plaies, des trucs profonds sur lesquels j'avais jamais vraiment mis de mots. Parfois, je n'avais pas besoin d'ouvrir la bouche que j'entendais ma souffrance à haute voix. Elle et moi, on se ressemble en tellement de trucs, trop de trucs même que ça peut faire peur, mais en même temps il va toujours y avoir se gouffre entre nous. Non, je ne pourrai jamais accepté le doigt qu'elle met au fond de sa gorge secrètement après notre dîner. Et de voir ses marques sur ses bras, alors que les miens sont redevenus nets ; j'ai arrêter et pas elle. And it's hard to take. Ce soir je... crois que je donnerais beaucoup pour son sourire comme un soleil.

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